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«2023 a été une sorte d’année pilote, puisqu’elle a été la première après le Covid. Notre comité est resté à l’écoute de ses membres, notamment en allant à la rencontre d’un certain nombre de restaurateurs pour prendre la température, mais aussi pour proposer des solutions. Il s’agit surtout d’entraide, car je le rappelle, ni la faîtière ni votre section régionale ne sont là que pour encaisser des cotisations: nous sommes là pour vous apporter du soutien.» Dans son discours d’introduction, Laura Rod, présidente de la section Lavaux-Oron, a adopté un ton résolument positif. Elle a glissé que des coups de gueule, des succès et des fermetures ont eu lieu en 2023. «Mais, en 2024, on est toujours là! Et je suis heureuse de voir quand des jeunes et des moins jeunes osent reprendre des établissements et mouillent la chemise en réalisant des actions concrètes pour changer les mentalités.»
Nombreuses activités et démarches
Après le mot de la présidente, le procès-verbal de l’ordre du jour ainsi que celui de l’AG du 5 avril 2023 ont été approuvés. En revanche, les comptes 2023 n’ont pu être soumis au vote. En cause, l’arrêt maladie de la caissière de la section, Carline Cuénoud. «Nous avons choisi de ne pas les présenter aujourd’hui, car certains points doivent encore être clarifiés. Nous vous proposons de le faire lors de la prochaine assemblée générale», a expliqué Laura Rod. Proposition acceptée à l’unanimité.
La secrétaire Carole Schaller a pris la parole à son tour afin de faire un appel: il s’agit d’animer les réseaux sociaux et la page web de la section (reliée à la page de GastroVaud). Ce sont des vitrines pour les établissements membres, c’est donc aussi dans leur intérêt d’y contribuer. La secrétaire a poursuivi en présentant «A La Table du Vigneron». L’événement créé par Lausanne Tourisme se déroule chez un vigneron avec un repas réalisé par un restaurateur. Le bilan 2023 est très positif, avec sept dates et des soirées complètes longtemps à l’avance, selon Carole Schaller. Résultat, «A La Table du Vigneron» revient cette année, avec 14 dates cette fois, de juin et à septembre. C’est le patron du Domaine de La Buritaz, Johnathan Schopfer, qui s’occupera de concocter les repas.
L’association Jorat Mangez-moi, nouvellement créée, a également été présentée à l’assemblée. Elle a pour vocation d’attirer l’attention sur cette région en tant que destination gourmande. «La section soutient ce genre d’initiatives qui font rayonner la région et qui sont bénéfiques à plusieurs membres!», a lancé la présidente. «Nous sommes six restaurants du Jorat à s’associer pour mettre en avant les producteurs de la région», a complété Nicolas Lemasson, l’un des initiateurs du projet. L’association lance des semaines culinaires, dont la première aura lieu du 29 avril au 5 mai. Un menu entièrement à base de produits du Jorat sera alors proposé dans chacun des six restaurants participants.
Nouveau vice-président
Au point 11 de l’ordre du jour, Laura Rod a annoncé que le vice-président de la section, Fabrice Hochart, a présenté sa démission du comité. Fort heureusement, Jérôme Bovet, à la tête de La Chenille Gourmande, à Oron-la-Ville, s’est porté candidat pour lui succéder et a été élu à l’unanimité. La présidente a rappelé que son propre mandat ainsi que celui du comité complet arrivera à terme en 2025. Tous les membres intéressés sont les bienvenus à s’engager en intégrant le comité.
La parole a ensuite été donnée à l’assemblée et certains membres ont exprimé leur inquiétude par rapport à la décision de l’Etat quant aux indemnités de cas de rigueur dont une partie devra être remboursée selon les cas. La présidente a assuré que la section cantonale et les sections régionales de GastroVaud s’uniront et s’opposeront à une décision en défaveur des restaurateurs.
Après la partie officielle, cinq intervenants ont fait un cours discours de présentation. A commencer par Jonathan Schopfer, qui est ravi d’avoir repris le Domaine de la Buritaz il y a un an et qui tente de créer une clientèle en misant sur les circuits ultracourts. Parmi les autres invités, Benoit Girardon, fondateur de Terroir du Léman, a présenté son activité: il réalise des mets destinés aux restaurateurs prêts à l’emploi ou personnalisables à base de poissons du lac Léman. Mais pas n’importe lesquels: ceux qui sont peu ou pas connus du grand public, soit la tanche, le gardon ou encore le silure. Le but? Eviter le gaspillage alimentaire, puisqu’ils sont pris dans les filets et finissent sinon à la poubelle. Les rillettes, la bisque et les ravioles font partie des préparation prêtes à l’emploi. Quelques spécialités de Benoit Girardon ont pu être dégustées à l’apéritif, alors qu’un rayon de soleil apportait une touche supplémentaire de chaleur à ce moment de convivialité.
