David Maye est le nouveau président de GastroNeuchâtel

Caroline Goldschmid – 06 mai 2024
La 125e Assemblée générale de GastroNeuchâtel s’est tenue le 29 avril au Grand Hôtel Les Endroits, à La Chaux-de-Fonds. Quelque 70 membres étaient présents à la partie administrative et pas moins de 140 convives pour celle festive.

«C’est avec une certaine émotion que je me tiens devant vous aujourd’hui pour mon dernier discours en tant que présidente de GastroNeuchâtel. Après 16 années d’engagement, il est temps pour moi de passer le témoin et laisser place à de nouvelles énergies et idées pour continuer à faire progresser notre secteur.» Le 29 avril à La Chaux-de-Fonds, Laurence Veya a pour la dernière fois ouvert et clos l’Assemblée générale de Gastro­Neuchâtel. Elle a toutefois précisé qu’elle reste active dans la branche, notamment en tant que présidente de la Commission professionnelle neuchâteloise de l’hôtellerie et de la restauration. La désormais ex-présidente de section en a profité pour remercier les autorités cantonales pour l’excellente collaboration. Ces dernières lui ont rendu cet hommage puisque deux conseillers d’Etat ont fait le déplacement ce jour-là: Alain Ribaux et Laurent Favre – fait assez rare pour être souligné. Laurence Veya a également rappelé «l’importance d’investir dans le développement des compétences et de veiller à offrir des opportunités d’apprentissage et de croissance en soutenant la formation initiale et continue». Laurence Veya a clos son discours en annonçant la composition du nouveau comité de GastroNeuchâtel, officiellement constitué le 29 avril. David Maye a été élu à l’unanimité en tant que président de GastroNeuchâtel. Le comité est complété par quatre assesseurs: Verena Lüthi, François Berner, Michael Pally et Bilal Assad.

Embrasser l’innovation

Le président élu s’est dit honoré de cette nouvelle fonction et a commencé par saluer le travail «formidable» de l’équipe administrative de la section, dirigée «avec brio» par Karen Allemann-Yerly. «Je tiens à souligner la force de Gastro- Neuchâtel qui s’est toujours distinguée par ses prises de position claires et courageuses dans le monde de l’hôtellerie-restauration. Notre association tire sa puissance dans son aptitude à innover dans un secteur souvent très conservateur.» David Maye a enchaîné: «En nous appuyant sur notre héritage tout en embrassant l’innovation, nous pouvons assurer un avenir prospère à nos métiers. Ensemble, nous sommes plus forts!»

Puis Jean-Daniel Jeanneret, président du Conseil communal de la Ville de La Chaux-de-Fonds, a pris la parole: «Manger et boire dans un cadre convivial participe directement à la qualité de vie de notre région et cette qualité, c’est vous qui la donnez grâce à vos talents et votre engagement. Sans vous, la vie serait bien triste!»

Le président de GastroValais, André Roduit, représentant le Conseil de Gastro­Suisse, avait fait le déplacement avec le directeur de sa section, Stève Delasoie. Il a annoncé qu’il soutenait la candidature de David Maye en tant que membre du Conseil de GastroSuisse. Dans son allocution, André Roduit a notamment parlé des élections à venir, point central du calendrier 2024. «Elles nous offrent la possibilité d’insuffler un nouveau dynamisme à notre organisation. Les gens qui ont peur du changement auront deux choses: la peur et le changement! Je n’ai aucun mérite à cette citation: Confucius l’a dit 2500 ans avant moi. Nous attendons avec impatience les élections de renouvellement général. Il s’agira notamment d’élire un nouveau président ou une nouvelle présidente.» Et de rappeler que toute candidature au poste de présidente ou président de Gastro­Suisse est encore possible.

La quête du juste équilibre

C’est Alain Ribaux qui a eu le mot de la fin. «Près de 500 entreprises représentant plus de 4000 emplois, une communauté unie par une passion commune pour la gastronomie et l’art de l’accueil: GastroNeuchâtel brille par son dynamisme et sa vitalité!» Et de rappeler les défis auxquels la branche fait face aujourd’hui, comme la hausse des prix de l’énergie ou la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. «La priorité réside alors dans la quête d’un juste équilibre. Comment investir tout en honorant les engagements financiers? Comment créer de la valeur ajoutée pour assurer la pérennité de l’entreprise tout en respectant les contraintes budgétaires? Voilà l’équation complexe à résoudre. Une épreuve d’ordre culinaire où chaque ingrédient doit être dosé avec une grande précision.»